Chirurgie des ténosynovites

Il arrive qu’en dépit des traitements médicaux, la douleur causée par une ténosynovite persiste (on dit alors qu’elle est « chronique ») et que la gêne devienne handicapante. La chirurgie doit alors être envisagée.

L’opération des ténosynovites

L’acte chirurgical consiste à ouvrir la gaine tendineuse ou « poulie » pour libérer le tendon et permettre à l’inflammation de s’apaiser. Si nécessaire, le chirurgien retire la synoviale malade (synovectomie), pour laisser plus d’espace au tendon. Le plus souvent, l’opération ne nécessite qu’une anesthésie locale ou régionale, en chirurgie ambulatoire. Les incisions sont petites et les cicatrices généralement peu visibles.

Le suivi après chirurgie des ténosynovites

Des médicaments sont prescrits contre la douleur. Une immobilisation de la région opérée peut être utile pour une durée de 2 à 3 semaines. Une consultation postopératoire permet au chirurgien de contrôler les résultats de son acte et l’avancement de la cicatrisation. Une infirmière libérale peut procéder au changement des pansements. Le chirurgien pourra ensuite être consulté si l’évolution postopératoire semble anormale. Les complications sont rares (hématome, inflammation ou, plus rarement, infection).

La récupération est progressive. Les délais de reprise de la conduite ou du travail sont variables. Pour éviter toute récidive, il est primordial de modifier ses pratiques gestuelles ou d’aménager son poste de travail. Sur le plan professionnel, certains patients bénéficient d’un accompagnement par la médecine du travail.

Des questions à propos de la chirurgie des ténosynovites ?

N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant. Celui-ci pourra vous orienter vers un chirurgien de la main et du membre supérieur.

Vous pouvez également prendre rendez-vous avec le docteur Bertrand Bauer.